On pourrait dire qu’avec ses différentes expériences de captation, Delphine Wibaux mène un travail quasi photographique, mais qui se ferait sans appareil ni sténopé – l’appareil cette fois c’est la performance lumineuse continue de l’univers. On peut concevoir la photographie en général comme l’interposition d’une surface dans un flux, mais cette fois la surface est à l’air libre et le temps de pose est très long ou, mieux, il n’y a plus, à proprement parler de pose, il n’y a plus que l’action du temps, et elle est continue : l’univers infuse. [...]
Delphine Wibaux, vue d’atelier – Copyright Tom Rider, 2020.

Copyright de l'artiste, courtesy galerie Sintitulo
Biographie.
Delphine Wibaux est diplômée de l’École Supérieure d’Arts et de Design Marseille – Méditerranée en 2014, avec félicitations du jury.
A sa sortie de l’école, elle a développé des partenariats avec les Ateliers Médicis et la Fondation Luma. Elle a participé à des résidences et expositions au Parc Saint Léger en France puis en Chine à Suzhou, en Lettonie à Cesis et en Géorgie à Tbilisi. Son travail a été montré à la Collection Lambert à Avignon.
Sur une invitation de Jean-Christophe Bailly, elle a intégré le séminaire intitulé « Voir le temps venir » au Jeu de Paume (Paris, 2019).
Elle a été la lauréate du Prix des galeries à Art-o-Rama, 2017 suivi d’un solo show en tant qu’artiste invitée dans ce salon d’art contemporain à Marseille (2018) ainsi que d’une publication monographique.
2020
Les mauvaises herbes résisteront, espace Villary, Nîmes
Restitutions de résidence « L’envers des pentes« à la Villa du parc, Annemasse / les Capucins, Embrun / le Musée Dauphinois, Grenoble
Par hasard, La Friche de la Belle de Mai, Marseille
2019
Tbilisi Art Fair #2, Géorgie (curateur Eric Schlosser)
Rêvez #3, exposer les scènes émergentes – Mémoires sauvées du vent, curateur : Stéphane Ibars, Collection Lambert, Avignon
Lumières habitées, curateur : Jean-Christophe Bailly. Avec Ismail Bahri, Galerie Art cade, Les Bains douches, Marseille
2018
Green house (solo show)Tbilisi Art Fair #1, Géorgie
Esphamora (Solo show) Art-o-rama, Marseille
Territoires/ Variations, Ateliers Médicis, Clichy-sous-bois
2017
Absorptions lunaires, migrations diurnes (solo show) Art-O-Rama, Marseille
Inventeurs d’aventures, curateur : Gaël Charbau, Friche de la Belle de Mai, Marseille
2016
Absorption pour un vestige, Centre d’art Léger, Port de Bouc
2015
Yes to all, Galerie Treize, Paris Biennale des jeunes créateurs, Mulhouse
法国 , Centre d’art de Suzhou, Chine.
2020 – CIRCA, Nice
2019 – L’envers des pentes, refuge de Vallonpierre, Valgaudemar
2018 – Résidence aux ateliers de la Ville (duo Todèl), Marseille
Résidence de transmission et de création dans le cadre du dispositif Création en cours, Haute-Corse
2017 – Résidence avec le centre de photographie Rucka, Cesis, Lettonie
2015 – Résidence de recherche au Parc Saint Léger, Pougues-les-Eaux.
2021 – Voir le temps venir, édition du séminaire au Jeu de Paume
2019 – Mémoire de forme, projet curatorial du collectif Petite Surface, un partenariat avec ARTER et la galerie Perrotin
2018 – DW, monographie, édition Art + Art-O-Rama 2016 – Le quotidien de l’art n° 1071
2019 – Voir le temps venir, une invitation de Jean-Christophe Bailly, en dialogue avec Chloé Moglia, Jeu de Paume, Paris
Repères
Attentive aux signaux faibles, Delphine Wibaux cherche à rendre perceptible le vivant. Son travail commence avec une observation et une écoute attentive de son environnement, puis des prélèvements qu’ils soient urbains ou en pleine nature.
Sa pratique traduit une volonté d’extraire certains événements invisibles ou inaudibles, par des procédés alliant l’expérience scientifique à une approche poétique de la phénoménologie.
Ses transferts constituent des entreprises minutieuses de déplacement d’une image ou d’un son captés dans le paysage, vers des surfaces en constante dégradation. Ils se présentent comme une liaison fragile entre ce qui est peu perceptible et des supports matériels modestes.
Delphine Wibaux, copyright Tom Rider 2020.
Sélection d'oeuvres
__récemment documentées
sur notre site
Principales séries.

Shivers – Sebastien Arrighi
– Série en cours –
Shivers est une série de photographies de paysage réalisés par Sebastien Arrighi en France (Corse), au Liban et en Espagne.

Correspondance, par Sebastien Arrighi
La série, présentée à Fotofever Paris 2019, apparaît sous la forme d’une correspondance qu’entretient Sébastien Arrighi avec le paysage de sa Corse natale.

Wasteland, série de Sebastian Arrighi
Série de photographies de paysage réalisée à la chambre photographique, dans le lac d’accumulation vidé du Barrage de Bimont, de 2018 à 2019. Travail soutenu par la DRAC PACA à travers une aide à la création.

Simile, par Sebastien Arrighi
Simile est une série de travaux sur le paysage du far west américain, que Sebastien Arrighi réalise à l’intérieur d’un jeu vidéo. Elle comprend des tirages papier de petit format et une vidéo constituée d’une succession de 8 plans fixes.
Actualité.

Olivia Gay
– début de sa recherche doctorale
2020 – 2023
Recherche doctorale
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Intitulé Women at Work. Images et économie. Pour une photographie compréhensive, son projet doctoral porte sur la création d’une édition composée d’une oeuvre plastique (photographies, dessins, peintures, collages) et d’une réflexion théorique sur une photographie compréhensive (Mauss, Weber). Sa recherche est encadrée par Anca Cristofovici et Tania Vladova. […]

« Woman At Work »
– portrait de la photographe documentaire Olivia Gay par Brigitte Trichet
avril 2020
Publication
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Portrait de la photographe documentaire Olivia Gay, par Brigitte Trichet, pour le magazine Hemeria […]

Olivia Gay
– fait partie de la Mission photographique Grand Est
année 2020
Région Grand Est
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Avec son projet, « Territoires vécus » la photographe affirme comme ambition de mener la Mission photographique Grand Est en allant à la rencontre de personnages féminins aux parcours contrastés symbolisant les différents modes de vie présents sur le territoire. Cette recherche […]

Podcast « L’Oeil écoute »
– Olivia Gay échange avec Yannick Leguillanton, pour le magazine Hemeria, 25/04/2020
avril 2020
Podcast Soundcloud: « L’oeil écoute »
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Photographe « concernée », dans le sens défini par Cornell Capa, elle est une femme qui photographie d’autres femmes, toujours avec la bonne distance, celle qui lui permet à la fois d’entrer avec elles dans une pratique de réciprocité et d’enrichir sa réflexion sur l’évolution de leur rôle dans notre société. […]

Le travail de Sebastien Arrighi publié dans
« Extinction. The World Without Us » – Livre désormais disponible chez l’éditeur
01/03/2020
Urbanautica, USA
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Un livre singulier couvrant le travail de 30 photographes sélectionnés dans le cadre du projet « Extinction. The World Without Us ». Une sélection de projets qui nous poussent à réfléchir devant la thématique puissante de l’extinction humaine, de multiples points du vue.
Presque 250 pages de photographie!
Les images de Sebastien Arrighi qui y sont reproduites font partie de la série « Shivers ».
Le livre est disponible en édition à la demande sur le site de l’éditeur, à partir du 1er mars 2020.

Sebastien Arrighi
– shortlisté au concours « Sacred the Experience Beyond » – USA
21/02/2020
Urbanautica, USA
–
La série Correspondance de Sebastien Arrighi a été shortlistée parmi les meilleurs projets présentés au concours « Sacred the Experience of Beyond » initié par Urbanautica, aux Etats Unis.
Urbanautica est un éditeur indépendant spécialisé en photographie, anthropologie visuelle et paysages culturels.
Livres.
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